Lundi 07.12.09Une cicatrice chéloïde est laide et (mal) formée lorsque deux parties ont été séparées par arrachement, avec des complications, des refus et des malentendus.
___
Navigations (carto)graphiques avec "Ceux qui marchent debout", fanfare bien funky.
________________________________________
Samedi 05.12.09
La pratique de la musique est celle d'un yoga.
De la discipline et du temps.
Mon budget squelettique frissonne aux prix du matériel, une batterie électronique, nécessaire pour s'exercer.
Repéré un modèle intéressant, la HD-1 de Roland, élégante quand même (beaucoup de batteries électroniques ressemblent à des tracteurs ou des moissonneuses batteuses), légère (15 kg) et compacte...
A 600 € ! quand même...
----------------------------------------------------------------
.jpg)
Vendredi 04.12.09Depuis plusieurs jours, le petit Navis-ordi faisait n'importe quoi et délirait comme un chat ivre.
Mon cousin salvateur a enfin réparé la chose.
Novembre est reparti avec sa lumière anémique.
Mais toujours pas d'espionnage visuel avec Lumix.
___
Le travail sur les cartogravures provoque des enlisements.
englouti dans deux ou trois dessins
embourbé (un peu) dans leurs tripes labyrinthiques et nocturnes
vertiges de la vision zénitale
navigations obscures dans des méandres analogiques.
________________________________________
Jeudi 03.12.09
Le moi est un coq (ou une poule selon les chromosomes).
________________________________________
Mercredi 02.12.09Retour de la déréliction qui s'était un peu fait oublier depuis quelques temps et qui ressort du coin du bois où elle était tapie.
Cette bonne vieille blessure...
Est-ce plutôt une cicatrice psychique ?
En tout cas, c'est ce goût (cette vision ?) qui fait passer toute action - et en particulier, une action créatrice - pour un remplissage dérisoire et quelque peu désespéré de l'espace (et du temps) par peur du grand Vide vertigineux qui semble planer au dess(o)us de nous.
Les prétextes - ou excuses - sont nombreux, qui font croire à un sens.
C'est peut-être une vertu (douloureuse) de la déréliction que de mettre à nu toutes les demandes et tous les intérêts cachés, masqués sous des motivations relationnelles, sociales et mondaines en vue de maintenir le décorum de l'ego qui craint pour sa survie.
L'âme est aussi grise et humide que le temps atmosphérique d'aujourd'hui.
Cette bonne vieille blessure...
Est-ce plutôt une cicatrice psychique ?
En tout cas, c'est ce goût (cette vision ?) qui fait passer toute action - et en particulier, une action créatrice - pour un remplissage dérisoire et quelque peu désespéré de l'espace (et du temps) par peur du grand Vide vertigineux qui semble planer au dess(o)us de nous.
Les prétextes - ou excuses - sont nombreux, qui font croire à un sens.
C'est peut-être une vertu (douloureuse) de la déréliction que de mettre à nu toutes les demandes et tous les intérêts cachés, masqués sous des motivations relationnelles, sociales et mondaines en vue de maintenir le décorum de l'ego qui craint pour sa survie.
L'âme est aussi grise et humide que le temps atmosphérique d'aujourd'hui.
________________________________________
Mardi 01.12.09
Erré dans la photogravure Bassin vertical, mais trouvé un peu de sens dans Sacrécoeur.
Petit goût de perte.
.
