Mars - 4

Mercredi 31
Just do it !
Because:
Good news from the desert (E. Truffaz)

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Superbe illusion de croire que le Samsara pourrait être "autre chose"...
Excellent piège pour s'autoriser à penser ce qui "devrait" être et non ce qui est.
Vus les atermoiements sémantiques et guimauveries désolantes des entités écolos vis à vis de l'attitude carrément destructrice, mensongère et aveugle des pittbulls au pouvoir.
Menteurs, fossoyeurs de libertés, arnaqueurs idéologiques, arrogants agressifs, destructeurs d'humanisme, fascistes mous (et néanmoins violents) et... bourgeois...
La cerise putride est la vulgarité du pittbull en chef, et la honte de l'entendre parler une langue française débile, incorrecte et arrogante dans un discours à des représentants américains, et chez eux en plus...

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Dimanche 28
Si les sentiments sont des juments, les émotions sont des truies ...
Y a-t-il un koan pour suggérer quand elles deviendront des truites ?

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Samedi 27
Dangereux d'oublier que, dehors, c'est la jungle.
Mécanismes prédateurs omniprésents.

Pourtant, on éteint tout à 20h 30...

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Vendredi 26

Faire son sentier dans la jungle touffue et agressive de la confusion.
C'est la même à l'intérieur et à l'extérieur.
Impossible de naviguer dans le monde sans masque(s), sans les mimiques de l'egomoi.
Blessures garanties dans les labyrinthes vertigineux des affects (entre autres).
Peut-être: abus d'énergies sombres (rock heavy).
Egophagie omniprésente. L'un, dominateur (prédateur) va se satisfaire en trouvant un autre, qui jouisse d'être victime, dominé, mangé.
Et puis, il faut aussi combattre l'humanité qui avilie l'humanité.
Jeu infernal. Asphyxiant.

Echos du coeur brisé ?
Low light (P. Gabriel)

Alors, avec l'iode psychique de la Mer sauvage, sauvage...
The wild wild sea (Sting)

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Mercredi 24
Toujours pas trouvé la (ou les quelques) photo qui ferait le "déclic".
Un comble...
Pour travailler le saturnisme donc, retour au camboui du rock intérieur.
Playlist RK_1
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Au cas où les matériaux manqueraient à l'intérieur de soi-même pour faire le travail de transmutation, la scène publique - ou l'arène publique (ou la reine publique, celle qu'on appelait autrefois la Grosse Prostituée), fournit quotidiennement du grain (frelaté, pourri et cancérigène) pour qui veut travailler sur le mensonge, les combines mafieuses de l'ego et surtout une obstination sans borne à refuser de voir la réalité.
Le vote de dimanche désavoue la politique officielle, il traduit une réelle préoccupation pour l'écologie, et tout ce que trouvent à faire nos dirigeants, c'est de "resserrer à droite" et de faire capoter la taxe (carbone) qui eut pu être un premier pas pour réduire l'hystérie destructrice de l'idéologie matérialiste.
L'art de (très) mal présenter une mesure indispensable et bénéfique (en un mot: un bien), avec pour concéquence son abandon, est à l'image du moi saboteur qui va bricoler autour d'un bien (pour l'âme... et l'esprit) de telle façon qu'il ne peut pas marcher.
Le refus, l'arrogance, l'avidité et le mépris (alias l'ignorance) s'expriment ouvertement.
Il y a l'embarras du choix pour celui qui veut travailler pour la vérité et la conscience.
La nécessité de l'espionnage spirituel est confirmée, une fois de plus.
Mais, là aussi, s'agit-il de compter (et jusqu'à quand ?), de comptabiliser tous les mensonges, toutes les trahisons et tous les scandales à la manière... capitaliste ?

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Chronique d'espionnage saturnien ?
Egophagie...
Les stratégies manipulatrices de l'ego, l'omniprésence (??) du vouloir-saisir ne prouvent-elles pas (encore) la tendance ahurissante de l'ego à vouloir se nourrir de l'ego de l'autre.
Est-ce donc là la substance nutritive qui justifie(rait) tous les efforts accomplis dans la pratique des mondanités et de la courtisanerie ?
L'ego est egophage, il cherche frénétiquement à sucer (voire dévorer) l'ego de l'autre, individu ou collectif.
L'ego du mollock qui nous gouverne se nourrit de la peur qu'il injecte dans l'esprit de ses "administrés".
Inversement, l'ego des admi(si)nistrés se nourrit (en sachant pertinemment que c'est toxique) de l'ego officiel exprimant continuellement son arrogance, sa surdité et son ignorance méprisante.
Manège infernal.

Summer cannibals (P. Smith)
Le deal est assez clair finalement.

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Mardi 23
Des grèves, les arrogances officielles et habituelles de ceux qui, désavoués par un vote, persistent dans leur cécité et se réfugient dans le rôle de victimes. Un comble.
Ce sont (aussi) les victimes qui ont voté.
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Chronique saturnienne ?
Embrouilles et (dés)illusions. Les blessures des amitiés mourantes.
La maigreur de ma mondanité semble repoussante.
Est-ce moi qui suis désagréable, est-ce l'autre qui n'a pas eu sa dose de flatterie...
Ou l'inverse...
L'autre Me semble désagréable parce que je n'ai pas eu ma dose de flatterie...
Du point de vue espion, c'est plausible - et amer.

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Lundi 22
Pour contrecouranter le saturnisme inspiré par les courtis-âneries et ma duplicité émotionnelle, replongé les mains dans le camboui du rock lourd.

L'acide voodoo de Steve Vai est blackmedicine...
Pig est décapant...
Mais Steve a le sens du spectacle...
Building a church
Firewall !

Playlists (rock) sur deezer: T. Levin, J. Wetton, S. Morse etc.
Il y a aussi du (très) lourd avec Freak kitchen et (évidemment)
Inner Hell (Trepalium)
Ca vient des boyaux du chaos.
Mais..
The pieces fit (Schism)

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Dimanche 21
Esprit bourgeois et bourgeoisie de l'esprit sont symétriques, donc équivalents.
S'il n'est pas flatté, l'individu tire une gueule mondaine (me) signifiant un solde débiteur.
Éventuellement: Oooo (S. Vai)
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Après un partage (expo ou concert), mélange aigre-doux de satisfactions et de frustrations.
La griffe saturnienne...
La tranquillité intérieure exilée (?), illusoire même; elle n'est peut-être qu'un argument de vente.
Les relations humaines sont donc avant tout commerciales. L'affectif est, au mieux, un lubrifiant, mais souvent une monnaie (très) fluctuante, aléatoire, instable, versatile.

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Dans la nuit du désert...
Quand même...
We are the stars (J. Garbarek)

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