mardi 7 avril 2009

Avril - 1

Lundi 6 avril
Toujours des soucis électroniques.
Fait réparer "Navis" (le portable). Maintenant l'affichage des images est correct. Demain, je le sors dans mon école.
Ou est-ce lui qui m'accompagne ?
Nouveau véhicule nomade.
Autant je suis fasciné par son potentiel créatif, autant je grince fort envers les ébriétés du mental qu'il provoque.
Mais un artisespion n'a peut-être pas le choix.
Le support de l'enquête (c.à.d. la vie) est rempli de cette ambiguïté.

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Dimanche 5 avril
1h du mat
Belle émotion vertigineuse, après avoir passé 10h avec mon cousin à installer "Navis", le nouveau véhicule de l'armada fantomatique qui m'assiste.
Après 10h et un transfert d'ordi à disque externe: broooom, 90% des travaux photos avaient disparu !
Écrasées, volatilisées... Plus de 2000 photos...
Y aurait-il un mauvais oeil électronique qui me poursuit ?
Après un hiver maladif en galères multiples, je croyais en sortir, peu à peu avec du nouveau matériel.
45 minutes d'apnée psychique... Le cauchemar continue...

Et puis, bon, en secouant un peu le cocotier, en redémarrant (marrant), finalement, elles sont réapparues.
Résultat: 45 minutes d'entre-deux, d'extase et d'agonie mélangées, un cocktail de peurs et de liberté mélangées...

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Jeudi 2 avril
Lorsque la fonction "spy" est rebranchée, les "flag'" se présentent très vite et... en nombre !
Surpris en plein jugement, ou en train de mariner dans une bonne vieille névrose; pris la langue dans le sac d'un discours identifié...
Un espion ne peut pas prendre une décision politicienne ni être identifié à une idéologie.
Pourtant, c'est un observateur impliqué dans le spectacle.
Sa fragilité vient de ce qu'il doit résister à l'hypnotisme sans se protéger.
Car il n'y a pas de patron "fixe", pas de gouvernement dont il dépendrait.
Un espion est au service du Mystère.
Et par définition, le Mystère est indéfinissable.

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Mercredi 1 avril
Chahuts énergétiques.
Il y a du speed dans l'air, printanier et chaotique.
Etre en vigie ne protège pas (du tout) des grondements de l'ombre.
Du travail sans mot mais avec des ronces.
Nettoyage d'archives.
Mais l'ordi me chauffe le mental assez vite dès que je vais sur la blogosphère.

La photographie est une empreinte, un hélioglyphe.

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