jeudi 12 février 2009

#12

8h
Comment rester en contact avec les autres, quand il y a autant d'illusions sur soi-même et sur le monde ?
Est-ce mon propre sommeil qui m'éloigne ou qui me rend repoussant ?

Chaque matin, les infos témoignent, même filtrées et probablement manipulées, d'un dysfonctionnement général, d'un chaos grandissant.

20h
La question de l'écriture (blog etc.)
N'est elle pas automatiquement péremptoire, chargée d'un désir plus ou moins conscient de convaincre, de démontrer une vérité, malgré les difficultés à pratiquer régulièrement ce qu'elle énonce.

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Démarrer l'ordi est un vrai parcours du combattant...
Maintenant, juste dix minutes...

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De qui suis-je l'espion, au service de qui ?

En toile de fond: expérimenter la bodhichitta et particulièrement sa partie douloureuse.
La clé du blues
La note bleue
Ce n'est pas une métaphore intellectuelle
C'est à vivre
Humblement
Les conseils de Pema Chodron, même si elle écrit qu'il n'y a aucune garantie pour une issue "heureuse" à la situation.
Dans la jungle de la vie active, pratiquer l'attention à la bodhichitta qui s'exprime par ce blues,
cette mélancolie profonde qui remonte.
- OK, il y a la pleine lune...

C'est une situation de survie particulière, une navigation en eaux troublées, où beaucoup de choses semblent fantômatiques.
Ce goût d'illusion est souligné par les Instructeurs.

Pratiquer l'accueil de la bodhichitta douloureuse serait-il accueillir la déréliction (qui a, sous d'autres noms, mauvaise réputation) comme une bénédiction, une grâce terribles ?
Tout, tout ce qui concerne une solution pour sortir de cette souffrance humaine, tout est écrit, dit, sous de multiples formes.
Alors ?
Ne pas sous estimer l'adversaire, qui fait obstacle à l'adhésion, et la pratique, de ces instructions.

Etre espion... Accepter d'être en mission (en charge d'un rôle) sans savoir précisément lequel.
C'est particulièrement troublant.

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