samedi 28 février 2009

#28

11h
Il y a des changements à faire. Dans (presque) tous les domaines.
De toute façon, tout change, même la coutume de zapper du particulier au général.

Fascinante est la fascination exercée par nos propres pensées.
Est-ce la façon dont l'ego se régénère ?
Narcissisme auto-érotique.
Pour que ça marche, et dans le domaine des relations, on finit toujours par devenir l'objet, le jouet de quelqu'un, et vice et vers çà, c'est à dire à convertir l'autre en objet.
Y aurait-il un concensus, un compromis entre subconscients qui le permet ?
Jusqu'où suis-je ainsi l'esclave de mes pensées et de mes scénarios - qui trouvent de quoi se nourrir dans cette relation sado-maso ?

En fait, le moi est multiple. Ouspensky l'avait souligné (many "I"). Nous sommes plusieurs "moi".
Avec son vocabulaire, Montaigne dit la même chose.
Et comme il n'y a pas de "moi" permanent, c'est une valse fantômatique de petits moi qui prennent tour à tour le micro, comme dans un karaoké, parfois dérisoire; et qui veulent démontrer leur existence par le spectacle de leur auto-érotisme.

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